2022 Cap sur Ouessant
Ouessant la lointaine, « finis terrae » du vieux continent et début du nouveau monde est précédée par sa réputation. Dans le bateau qui y mène, l’imaginaire et la réalité jouent à cache-cache. On rêve de paysages majestueux et de spectaculaires tempêtes hivernales.
Le Conquet : embarquement sur Fromveur II qui relie Molène puis Ouessant.
Escale à molène, nous apercevons les dauphins.
L'île d’Ouessant
Ici, à Enez Euza les hautes falaises ciselées par l’océan disent la puissance des éléments. Et elles cachent et protègent une nature unique : de vertes prairies entourées de murs de pierres sèches alternent avec les landes couvertes de bruyères et d'ajoncs. Au gré des chemins qu'on parcourt à pied ou à vélo on y rencontre souvent des moutons, des oies et quelques ânes. Sur la côte on peut apercevoir parfois des phoques gris et de nombreux oiseaux marins. Cette île est aussi le sanctuaire des abeilles noires qui concoctent un miel délicieux.
De ce monde paisible émerge « l’esprit ouessantin ». C’est le choc de l’isolement et de la rencontre, de l’enracinement et de l’ouverture au monde, de la soumission aux éléments et de l’indomptable esprit de liberté qui a forgé cette île de marins, mais surtout cette « île aux femmes ».
Ouessant en effet, est longtemps restée une île isolée à cause des nombreuses difficultés d'accès à sa côte escarpée, créant ainsi une société autarcique.
Les hommes, pour la plupart marins de l'État ou au commerce, ne sont jamais là que pour leurs congés. La pêche ne peut les occuper assez pour les retenir dans l'île ; la mer, le plus souvent trop dure pour les barques, ne permettant pas une pêche rémunératrice autour d'Ouessant.
La population résidente locale était donc presque exclusivement composée de femmes hormis les enfants et les vieillards. Travaux du ménage, travaux de la terre, sans compter ce que représente le fait d'être mères de familles, elles mènent tout de front. Elles piochent, bêchent, sèment, récoltent leurs modestes cultures d'oignons et de pommes de terre. Elles recueillent le goémon et le brûlent, changent de place les moutons qui pacagent, d'avril à septembre, attachés deux par deux, pour les empêcher de courir dans les cultures. Elles étaient les véritables chefs de famille.
Débarquement au port du Stiff.
Visite du bourg de Lampaul
De Lampaul au phare de Nividic
Balade de Kergalou au vieux fort, au Phare du Stiff puis à la plage d'Arland.
A pied par le sentier côtier de Kergalou au Phare du Creach.
De Lampaul à la pointe de Porz Goret pour admirer la phare de la Jument
Du village à l'aérodrome puis au phare du Stiff.